Les bouquinistes ne sont pas virés des quais de Seine durant les JO. Causeur peut donc fouiner dans leurs boîtes à vieux livres.
Jean Dutourd aima, par-dessus tout, la langue française. Il la défendit bec et ongles, tout au long de sa vie. « Je l’aime comme un artiste aime la matière de son art. Comme un homme aime l’âme que Dieu lui a donnée. » Deux ans après les événements de Mai 68, exaspéré entre autres par les « poncifs sur la jeunesse éprise d’idéal », Dutourd décide de dire leurs quatre vérités à ses contemporains : « Je pense que la jeunesse est un néant, que la révolte est une blague, que le progrès est mort vers 1925, que la culture est une imposture, que la liberté est la chose que les hommes haïssent le plus au monde en dépit de leurs
