En 2019, le cinéaste, peu coutumier de ce genre de sujet, dépeignait avec lucidité les mécanismes de la radicalisation islamique. On peut revoir ce film sur le site d’Arte jusqu’au 17 mars, avec une Deneuve éblouissante.
Il est dans la vie d’heureuses et minuscules surprises, comme celle de tomber, un soir de blues aux alentours de la Saint-Valentin, sur un film d’André Téchiné sur Arte, qui diffuse jusqu’au 17 mars : “L’adieu à la nuit”. Bien que le sujet soit peu propice à dissiper un blues hivernal – la radicalisation d’un jeune converti à l’islam et ses projets de djihad – la perspective de se replonger un peu dans l’univers singulier de Téchiné, à la fois intense et maîtrisé, ravit.
Un Téchiné atypique
A priori, le sujet de l’islamisme et des atrocités commises en son nom ne sied pas à ce cinéaste, qui traite principalement dans ses films d’amour adolescentes, de complexité des sentiments, ou d’histoires de familles compliquées. Justement, c’est précisément cet intimisme qui fait la réussite du film. Bien sûr, Téchiné ne cherche
