Suite de Cancel cul…quoi ?
Dans un papier récent nous signalions la possibilité de voir le nouveau gouvernement démocrate américain à la fois allié objectif et victime consentante du règne diversitaire des « minorités opprimées ». D’ores et déjà, avant même l’investiture officielle de Joe Biden, quatre évènements prouvent que nous ne sommes qu’au début d’une multiplication de faits qui vont dans ce sens…
1) Sur son compte Twitter, Kamala Harris, se pliant aux exigences des théoriciens du genre qui pullulent dans les universités américaines (et maintenant françaises, canadiennes, anglaises, suédoises…), a inscrit les pronoms personnels avec lesquels elle désire être désignée, she/her. Elle aurait pu écrire iel/ol ou prout/pouet, au gré de ses envies d’être reconnue comme une LGBTIAX ou un courant d’air gazeux, cela n’a plus aucune importance. L’important est de montrer qu’on a accepté de détruire le monde, la science, la biologie primaire pour les remplacer par des monstruosités idéologiques et délirantes.
2) Le magazine Vogue vient de se faire sévèrement remonter les bretelles par les internautes. En effet, pour la Une papier représentant la nouvelle vice-présidente élue « by the people, for the people », il est reproché au photographe d’avoir forcé sur l’éclairage et donc d’avoir… blanchi intentionnellement la peau de Mme Harris (whitewashing). Vogue se défend en indiquant que le photographe est afro-américain et que le journaliste qui dirige le Vogue britannique est d’origine ghanéenne et est un militant pro-diversité. Ouf !
Planète @AshleyChevalier – Pourquoi la une de Vogue avec Kamala Harris fait polémique pic.twitter.com/KIzcsofyKs
— BFMTV (@BFMTV) January 12, 2021
3) La société Apple, jamais en retard quand il s’agit de s’agenouiller dans le sens du vent, vient de détailler l’utilisation des 100 millions de dollars qu’elle offre pour « l’égalité raciale » aux États-Unis. Le Propel Center sera construit sur le campus de l’université « historiquement noire » d’Atlanta. Pas de jaloux, toutes les universités « historiquement noires » (Historically black colleges and universities, ou HBCU) recevront des subsides d’Apple. De plus, deux institutions qui financent des entrepreneurs issus des minorités recevront elles aussi des subventions de la firme à la pomme qui avait déjà mis un genou à terre en retirant les « termes jugés offensants de son écosystème de développement » afin « d’éviter les préjugés culturels et les stéréotypes » (article Causeur du 31 juillet 2020). Apple, progressiste forever !
4) Enfin, last but not least, le président élu, via un tweet du 10 janvier sur le compte Biden-Harris Transition, annonce les actions prioritaires de son gouvernement au sortir de la crise sanitaire :
« Notre priorité sera les petites entreprises appartenant à des Noirs, des Latino-Américains, des Asiatiques et des Amérindiens, des entreprises appartenant à des femmes… »
« Our priority will be Black, Latino, Asian, and Native American owned small businesses, women-owned businesses, and finally having equal access to resources needed to reopen and rebuild. » — President-elect Biden pic.twitter.com/pIyDuhf5pH
— Biden-Harris Presidential Transition (@Transition46) January 10, 2021
Le nouvel ordre protocolaire de la solidarité américaine est maintenant clairement établi par le gouvernement démocrate. De toute évidence la population américaine leucoderme et/ou masculine et/ou d’origine européenne n’en fait pas partie. Et ce n’est que le début…
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