Théorisée aux États-Unis, alimentée par le « Sud global » et massivement soutenue en Grande-Bretagne, la haine d’Israël, et par extension celle des juifs, ne cesse de croître. Le système universitaire anglo-saxon facilite ces manifestations, et le poids du vote musulman étouffe les oppositions politiques.
On connaissait le « nouvel antisémitisme ». On découvre aujourd’hui le « nouveau nouvel antisémitisme ». La plus vieille haine a toujours su se réinventer, en puisant dans sa riche histoire, et notre époque ne fait pas exception. Aujourd’hui, l’antisémitisme a pris une forme plus que jamais planétaire, dans la mesure où il irrigue un réseau mondial qui possède sa propre conscience collective et réunit des groupes extrêmement divers. Plus que par le passé, la haine est focalisée sur l’État d’Israël. Auparavant, la logique des antisémites de gauche et de droite, motivés par une haine anticapitaliste ou raciale, était la suivante : on déteste les juifs, donc on déteste Israël. Cette logique vient de s’inverser : on abomine Israël, donc on abhorre les juifs. Cet État ne devrait pas exister, par conséquent tous ceux ayant un lien quelconque avec lui sont punissables. L’antisionisme est devenu le nom de code de cette inversion. Israël est entouré non seulement par des puissances et des organisations ennemies au Proche-Orient, mais par une hostilité généralisée au niveau mondial. Le « Sud global », l’Afrique du Sud à sa tête, mène campagne

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