Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, devrait être un jour d’union mondiale contre toutes les violences faites aux femmes. Pourtant, alors que des femmes juives, israéliennes, afghanes, iraniennes et d’autres subissent des actes barbares motivés par des idéologies extrémistes et violentes, le silence de nombreuses voix résonne étrangement et signe de toute évidence un manque de soutien face à ces oppressions.
Les attaques contre les femmes, qu’il s’agisse des crimes du Hamas en Israël ou de la répression brutale en Afghanistan et en Iran, témoignent de la volonté de certains, notamment parmi les mouvements islamistes radicaux, de nier les droits fondamentaux et la dignité des femmes. Ces violences sont souvent marquées par une cruauté extrême : viols, enlèvements, interdictions de parole ou d’éducation, et punitions impitoyables pour celles qui osent revendiquer leurs droits.
En Iran, le viol comme arme de répression du régime
Le régime iranien a été dénoncé pour l’utilisation systématique du viol contre les femmes arrêtées lors de manifestations. Le viol est ici instrumentalisé comme un outil de terreur et de châtiment pour briser la résistance de celles qui osent s’opposer au régime ou revendiquer leurs droits. Près d’un an et demi après la mort de Mahsa Amini et la répression du mouvement « Femme, Vie, Liberté », l’étudiante qui a manifesté en sous-vêtements le 2 novembre 2024 aurait été transférée dans un hôpital psychiatrique.
Attaque contre Israël : le viol, arme de guerre du Hamas
Les violences perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël ont montré une violence inouïe, dans laquelle des femmes ont été violées et tuées. Le viol a été utilisé comme une arme de guerre, un moyen de détruire des familles et de terroriser la population.
Ces actes montrent la violence extrême que le Hamas n’hésite pas à exercer contre des civils, et notamment des femmes, pour tenter d’imposer sa vision de la société.
À ce propos, la comparaison de Rima Hassan entre les otages israéliens et les prisonniers palestiniens est indécente. La comparaison osée par l’eurodéputée entre les otages israéliens et les prisonniers palestiniens ignore la réalité des violences spécifiques subies par des femmes otages, détournant ainsi l’attention de leur souffrance et de la nature ciblée de ces agressions.
Les femmes afghanes, une discrimination et une violence extrêmes
Sous le régime des Talibans, les femmes afghanes n’ont plus le droit d’étudier, de travailler, de se déplacer sans être accompagnées d’un homme, ni de s’exprimer librement ou même de se parler entre elles. Toute tentative de résistance est réprimée, réduisant ces femmes à un isolement imposé par l’idéologie islamiste.
Violences sexuelles en République Démocratique du Congo : après le traumatisme vient la stigmatisation
En République Démocratique du Congo, les violences sexuelles perpétrées dans les zones de conflit laissent des femmes profondément traumatisées et stigmatisées par leur communauté, sans accès aux soins ou à la justice, aggravant leur souffrance et leur isolement.
Le viol, tabou suprême de la guerre en Ukraine
Des femmes ont été exposées à des actes de violences sexuelles, utilisés comme des armes de guerre et de terreur dans les zones de combat. Ces agressions rappellent la brutalité qui sévit dans des conflits où les femmes sont souvent des victimes impuissantes.
Des exemples de violences contre les femmes en France dont les féministes ne parlent pas
En France, les meurtres de Mireille Knoll et Sarah Halimi, deux femmes juives assassinées en 2018 et 2017 lors de crimes antisémites, soulignent l’ampleur de ces violences.
1. Mireille Knoll, survivante de la Shoah, est poignardée et partiellement brûlée dans son appartement. Ses meurtriers, Yacine Mihoub et Alex Carrimbacus, sont mis en examen pour meurtre antisémite.
2. Sarah Halimi est battue et défenestrée par Kobili Traoré, jugé pénalement irresponsable en raison de l’usage de drogue. La polémique autour de cette affaire a suscité une indignation nationale.
3. À Courbevoie, le viol antisémite d’une enfant de 12 ans par trois adolescents, dans des conditions rappelant la barbarie du massacre du 7-Octobre, incarne l’horreur absolue et souligne le besoin urgent de pédagogie et de fermeté envers une partie de la jeunesse.
Un jour pour l’union
Pour ce 25 novembre, rappelons-nous qu’aucune cause ne doit être laissée de côté dans cette lutte universelle. La solidarité entre les femmes doit être inconditionnelle : c’est l’union qui permettra d’éradiquer ces oppressions, et de bâtir un monde de dignité, de progrès et de justice pour toutes. Les violences barbares contre les femmes à travers le monde, souvent exercées par l’islamisme radical, pourraient bien demain se manifester en France sous différentes formes si nous ne faisons rien.
Face aux violences barbares contre les femmes, qui malheureusement ne connaissent aucune frontière, il est urgent d’agir, mais aussi de rêver. En ces temps troublés, ayons l’audace d’un espoir universel, porté par tous, hommes et femmes ensemble : “Faisons de chaque femme sur Terre une Lady, libre et respectée.” Ce rêve dépasse les frontières, tout comme les souffrances que subissent des millions de femmes à travers le monde. Ensemble, en unissant nos forces, faisons de ce rêve une réalité où chaque femme peut vivre dans la dignité, la sécurité, et la liberté qu’elle mérite.
Une tribune libre dédiée à Naama Levy, symbole des violences faites aux femmes et encore otage du Hamas.
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