Le public attendait vraisemblablement autre chose de la suite du film Joker, laquelle a fait un four au box-office américain. En France, le film comptabilise toutefois 630 000 entrées lors de sa première semaine d’exploitation.
Après le succès critique et commercial mondial du premier opus sorti en 2019 (un milliard de dollars de recettes et une moisson de prix prestigieux : Oscars, Golden Globes, British Awards et Lion d’Or à Venise), il était impossible de résister aux vents flatteurs de l’inévitable « suite ». Le réalisateur madré Todd Phillips, autrefois spécialiste de comédies (trilogie Very Bad Trip, Date limite, Projet X, Retour à la fac, Starsky et Hutch) rempile donc, couvert d’or, contrairement à ses dires initiaux, pour nous livrer un étonnant matériau inclassable qui devrait en décontenancer plus d’un…
Pari risqué
La presse est dans son ensemble quasiment unanime : ce film serait une purge ! Mais contrairement à tout ce que l’on peut lire, ce deuxième opus se révèle fort intéressant et intrigant dans la mesure où il cherche systématiquement à désamorcer et décevoir volontairement les attentes les plus primaires et évidentes
