À l’heure où, dans les médias, on ne parle pratiquement que de l’Ukraine, une ancienne histoire concernant ce pays vient de refaire surface…
En 2014, quand le conflit avec la Russie éclate dans le Donbass, Joe Biden, vice-président des États-Unis, est mandaté par Barack Obama pour s’occuper de cette crise sur le plan diplomatique. La même année, son fils, Hunter, est embauché par Burisma, une société énergétique basée à Kiev, qui lui accorde une rémunération très élevée pour une personne dépourvue d’expérience dans le secteur.
Cinq ans plus tard, un ordinateur portable est abandonné dans un atelier de réparation informatique dans le Delaware, l’État de la famille Biden. Sur le disque dur se trouverait un grand nombre d’e-mails concernant les affaires de Biden fils en Ukraine. Ces documents suggéreraient que, entre autres pratiques douteuses, Hunter espérait exploiter les visites de son père en Ukraine pour faire fructifier ses propres intérêts commerciaux. Le propriétaire de l’atelier confie le portable au FBI.
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En octobre 2020, juste avant l’élection présidentielle, l’équipe de Rudy Giuliani, l’avocat de Donald Trump, livre une copie du contenu du disque dur au New York Post qui publie des révélations potentiellement compromettantes pour la campagne électorale de Joe Biden. Les médias « mainstream », le New York Times en tête, conspuent l’histoire, la traitant de « fake news » et de produit d’une campagne de désinformation russe. Twitter et Facebook empêchent sa diffusion sur leurs plateformes.
Or, le 16 mars 2022, le New York Times publie un article qui reconnaît enfin que certains des e-mails en question sont authentiques et proviennent d’un ordinateur portable ayant appartenu à Hunter. Les documents sont cités dans le contexte d’une enquête fédérale, ouverte en 2018, sur les activités de Biden fils. Voilà comment une histoire rejetée par des journalistes « sérieux » et censurée par les géants de la Big Tech comme une théorie du complot inventée par la droite s’avère tout simplement vraie.