À 90 ans, l’actrice Joan Collins, « la femme la plus détestée de la télévision » des années 1980, n’a rien perdu de son humour ravageur dans un portrait visible tout l’été sur Arte.tv
Attention les yeux ! Éloignez les enfants et les démagos ! La hantise des wokistes avance, avec superbe et impertinence, elle va dérégler votre système mental. Elle abat ses cartes en une saillie qui résume son don pour la comédie, son goût pour le luxe et son sens du divertissement : « Je ne vois rien de mal à être belle, glamour, bien habillée, bien soignée ou sexuellement attirante ». Cette actrice-là, piquante et érogène, sans aucun tabou et sans filet, balance des répliques sur et en-dehors des plateaux avec l’assurance d’une reine carnassière. Son égo est un Everest, à la fois délectable et inatteignable. Joan Collins parle librement et ouvertement, avec un humour désopilant d’irrévérence, ne refusant jamais les questions indiscrètes, ne se contentant pas des habituels
