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Jimmy Desrivières: un chef, un vrai

Quelques mots sur l'une des étoiles montantes de la gastronomie à Paris...


Jimmy Desrivières: un chef, un vrai
Entrée magistrale : chair de crabe breton, pomme Granny et confit de citron et pamplemousse. © Hannah Assouline

La grande cuisine n’a pas été tuée par le Covid. Loin des plateaux télés et des marmitons starifiés, des hommes talentueux défendent dignement leurs fourneaux. C’est le cas de Jimmy Desrivières qui sublime la cuisine antillaise.


Pour le promeneur un peu attentif au spectacle de la ville, Paris réserve toujours de bonnes surprises. Pas plus tard qu’hier, j’étais au jardin du Luxembourg (le plus beau jardin de la capitale, avec ses vergers pleins de fruits extraordinaires destinés à la table du président du Sénat). En moins d’une heure, j’ai vu trois Balthus : de très jeunes femmes, assises sur des chaises, exactement dans la même position que Thérèse rêvant, les jambes nonchalamment écartées, la culotte exposée au soleil et au regard des passants… Outre que ces scènes de la vie quotidienne indiquent manifestement un changement dans notre rapport à la pudeur (on dira la même chose des mecs dont la raie des fesses dépasse systématiquement de leur calbar), elles sont aussi cocasses, quand on sait que Balthus fait désormais scandale aux États-Unis où des pétitions exigent le retrait de ses tableaux « pédophiles » : chez nous, au moins, ce peintre est entré dans les mœurs !

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Les Champs-Élysées, pas mon terroir

Changement de décor. Aujourd’hui, j’étais dans le quartier des Champs-Élysées. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas mon terroir. Quand Godard filmait les Champs dans À bout de souffle, en


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Octobre 2021 – Causeur #94

Article extrait du Magazine Causeur




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Journaliste spécialisé dans le vin, la gastronomie, l'art de vivre, bref tout ce qui permet de mieux supporter notre passage ici-bas

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