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Comme tout Hollandais qui se respecte et s’en tient à ses bataves devoirs, M. Harmenszoon van Rijn – Rembrandt pour les intimes – n’a jamais aimé la France. Il manifesta son aversion dès son plus jeune âge, en naissant le 15 juillet 1606 à Leyde et non pas le 14 juillet à Paris comme tout francophile honnête le fait.[access capability= »lire_inedits »]
C’est donc contraint et forcé que Rembrandt se rendit, en 1631, dans la capitale française. Il connut alors ce que les historiens de l’art appellent sa période « rouge », puis sa fameuse période « blanc ». C’est sa rencontre avec Jean Grenelle qui plongea finalement Rembrandt dans une période « rosé » assez prolifique, puisque les meilleurs spécialistes l’estiment à 5 litres par jour et par personne en moyenne.
Jean Grenelle, représenté ici par l’artiste en robe de chambre, était architecte du roi : au lendemain de la journée des Dupes, il avait été chargé par le cardinal de Richelieu d’aménager les abords de ce qui n’était pas encore le boulevard Saint- Germain. Vu que le quartier ne comptait aucun bistrot et qu’il fallait bien commencer par le commencement, il fit ce que tout architecte royal s’ingénie à faire en pareille occasion : il planta trois hectares de vignes et donna à l’environnement ainsi créé son propre nom. Ainsi naquit ce que l’on appela alors « l’Environnement de Grenelle », qui devint plus tard, par un malencontreux abus de langage, « le Grenelle de l’environnement ».
Rembrandt, Portrait de Jean Grenelle en son environnement, musée du Rable.[/access]
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