Connaissez-vous le Female Sexual Function Index ? Cette échelle très sérieuse, allant de 2 à 36, est utilisée par les médecins pour mesurer l’épanouissement sexuel de la femme, de l’excitation simple à la fréquence et l’intensité des orgasmes. Des chercheurs de l’université de Florence, sans doute lassés de tripoter des virus grippaux et de tester des vaccins, ont décidé de se changer les idées et d’interroger huit cents transalpines entre dix huit et cinquante ans. Les résultats sont sans appel : tout âge confondu, les femmes buvant plus de deux verres de vin par jour atteignent une moyenne de 27,3 sur l’échelle du FSFI. On descend à 25,9 pour les petites joueuses qui refusent de rhabiller les orphelins et se contentent d’un seul gorgeon quotidien. Quant aux abstèmes en jupons, le score devient digne d’une équipe de Ligue 1 reléguable. Montaigne disait que c’était « la boiteuse qui le faisait le mieux ». On peut désormais penser, même si on s’en doutait un peu, que la buveuse n’a rien à lui envier.
Causeur ne vit que par ses lecteurs, c’est la seule garantie de son indépendance.
Pour nous soutenir, achetez Causeur en kiosque ou abonnez-vous !