Le Snark, c’est bien sûr l’animal imaginaire de Lewis Carroll dans son poème The hunting of the Snark :
« ‘Just the place for a Snark!’ the Bellman cried,
As he landed his crew with care;
Supporting each man on the top of the tide
By a finger entwined in his hair. »
Mais le Snark, c’est aussi le nom du bateau que se font construire Jack London (1876-1916) et sa femme Charmian (1871-1955) en 1906 pour faire le tour du monde.
A la rencontre des mers perdues
Un voyage qui s’interrompit moins de deux ans plus tard dans l’Océan indien, parce que la santé du pauvre écrivain était ruinée par les soleils du Capricorne. Il vendit le navire, à perte, en Australie, et rentra en Californie pour raconter l’histoire.
C’est cette épopée splendide et dérisoire que raconte la très jolie expo montée à la Vieille Charité, à Marseille… pendant qu’au MUCEM s’est ouvert le grand déballage intitulé Nous sommes foot : le passant de bon goût saura choisir, j’imagine…
Un peu moins de deux ans de la vie de l’écrivain-aventurier, racontés en photos splendides et poignantes – et London est sur chaque photo, qu’il y soit pour de bon ou bien in absentia, puisque c’est lui qui est alors derrière l’appareil. Ou parfois avec Madame…
Racontés aussi en manuscrits : par exemple ce…
Lisez la suite de l’article sur le blog de Jean-Paul Brighelli
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