L’attaque coordonnée du Hamas sur Israël, qui indigne le monde entier sauf LFI, suggère à notre chroniqueur un modus vivendi entre Juifs et Palestiniens d’un nouveau genre : vae victis ! On fait la paix avec un ennemi, pas avec des exterminateurs.
« Lois de la guerre » est une expression rhétorique qui a aussi peu de sens — sinon celui de la dérision — que la fameuse « raison du plus fort ». On sait commence se termine la fable du Loup et l’Agneau. On voit ces jours-ci où l’illusion d’une cohabitation sereine a amené l’État juif.
Les Palestiniens ont perdu toutes les guerres qu’ils ont entreprises, mais sans cesse ils en commencent une autre — parce qu’ils ne visent pas la victoire, mais l’extermination. Qu’Israël s’accroche quand même au rêve de vivre côte à côte avec des gens qui vous égorgeront à la première occasion témoigne d’une grande naïveté, camouflée sous le joli vocable de « Droits de l’homme » et autres foutaises qui n’ont pas cours en temps de guerre. Parce que la guerre est justement la suspension des lois civiles, fort utiles en temps de paix, fort dangereuses en temps de guerre. Laisser guerre et paix coexister procède d’une impardonnable illusion. Et de toute façon, la force prime le droit — et il est des peuples qui ne respectent que la force, parce qu’ils ignorent le droit.
Revenons aux grands théoriciens :
« Quand
