Lycéennes iraniennes empoisonnées: l’état profond iranien perd son sang-froid
Trois faits majeurs survenus depuis le début de l’année 2023 illustrent l’accélération de la radicalisation de la République islamique pour sa survie. Tout d’abord, les élèves d’une soixantaine d’écoles pour filles ont été victimes d’empoisonnement par gaz toxiques. En quelques semaines, deux adolescentes, Fatemeh Rezai et Sanaz Jamshidi, ont ainsi perdu la vie. 800 autres souffrent ou ont souffert de symptômes plus ou moins graves. Difficile d’imaginer que de telles opérations aient lieu sans au moins des complicités au sein du système politique. On peut légitimement considérer, comme le font d’ailleurs beaucoup d’Iraniens, que cette triste actualité est propre à nous rappeler le caractère terroriste du régime de Téhéran et son incapacité à quitter son logiciel – qui est celui du fondamentalisme islamiste misogyne.
Des empoisonnements commandités par l’étranger, selon le régime
Radio Farda, antenne persane de Radio Liberty, cite une source à l’hôpital de la ville de Qom, la ville sainte des premiers empoisonnements. Selon la radio, la police secrète des gardiens de la révolution islamique (IRGC) est continuellement présente à l’hôpital. Les échantillons pour analyse prélevés sur les victimes ne sont pas adressés au laboratoire de l’hôpital, mais sont envoyés au propre laboratoire de l’IRGC ! Les médecins n’ont pas donc accès aux résultats des analyses. Les familles des victimes sont soumises
