Le centrisme se fait de plus en plus autoritaire. Alors que les footballeurs sont sommés de revêtir un maillot arc-en-ciel aux couleurs du mouvement LGBT, «l’extrême droite» est désormais ciblée par Gérald Darmanin à chacun de ses raouts. Pourtant, la liberté d’opinion est un droit chèrement gagné et il ne s’agit pas de la liberté de penser comme tous les autres, rappelle notre chroniqueur.
Un pouvoir politique peut contraindre un peuple ou une minorité de deux manières: par l’interdiction ou par l’obligation de faire. Les 613 mitzvot de la tradition rabbinique contenus dans le Pentateuque sont ainsi composés de 248 commandements positifs obligeant à l’accomplissement d’actes et de 365 commandements dits « négatifs » prohibant aux juifs certains actes au quotidien. C’est précisément cette dimension quasi religieuse qu’installe en ce moment le gouvernement d’Elisabeth Borne par l’intermédiaire de Gérald Darmanin qui instrumentalise le droit et singulièrement nos libertés publiques fondamentales, ensemble essentiel de droits dans une démocratie mature. Interdictions et obligations sont les mamelles de cette tentation tyrannique.
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Un hommage à Dominique Venner interdit
Pour répondre aux attaques de l’extrême-gauche qui a fait de la manifestation de rue le socle de son militantisme politique, Gérald Darmanin s’en prend depuis quelques semaines à l’extrême droite honnie. Victime expiatoire du duel à distance que se livrent le centrisme autoritaire d’Emmanuel Macron et la gauche insurrectionnelle qui pense être en mesure de prendre
