Le Figaro.fr nous apprenait vendredi soir qu’un élève de seconde professionnelle du Val-de-Marne, victime de violences dans son lycée et dont les parents avaient demandé un changement d’établissement, avait été rétrogradé en classe de troisième. Cette situation dure depuis la rentrée de janvier. La famille ayant décidé de confier l’affaire à son avocat, les autorités académiques ont été contraintes de s’expliquer. L’inspecteur d’Académie a donc déclaré “qu’une erreur avait été faite par un de nos fonctionnaires, qui n’aurait pas dû avoir lieu”. Pour ceux qui connaissent le fonctionnement de cette grande maison, il est absolument impossible qu’une telle décision ait pu être prise par un fonctionnaire sans l’accord de l’inspecteur d’Académie. Celui-ci, pourvu du courage qui sied généralement aux personnalités nommées en Conseil des ministres, a donc reporté la responsabilité sur son personnel administratif. On attend donc avec impatience que Frédéric Lefebvre demande la mutation de l’inspecteur d’Académie, comme il avait jadis justifié celle du directeur de la police de la Manche, lequel avait failli en permettant à des manifestants de chatouiller les oreilles du président de la République.
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