L’époque où la beauté des cimes était réservée à des initiés semble désormais révolue. L’influenceur Inoxtag mérite-t-il l’avalanche de critiques qui déferlent sur lui?
Jusqu’alors, la haute montagne, celle dont personne ne ressort vraiment indemne, était principalement associée aux noms de Maurice Herzog et de Louis Lachenal, qui mirent l’Anapurna à leurs pieds, de Roger Frison-Roche, aux romans écrits sur des lignes de crêtes, ou encore de Sir Edmund Hillary et de son sherpa, Tenzing Norgay, qui vainquirent l’Everest un jour de mai 1953. Elle était une affaire de sportifs aguerris et de spécialistes ; elle se parait de ce mystère dans lequel nous plongent le risque, les pentes raides, le froid et l’effroi ; surtout, elle nous emmenait dans un imaginaire appelant à la philosophie.
Toujours
