Des chaînes de mails continuent de circuler, affirmant qu’on nous cache la vérité. Hurler au complotisme n’y change rien, au contraire.
L’intense joie de la réouverture solennelle de la cathédrale passée, voilà que se ravive le foisonnement des interrogations qui, dès les premiers jours, en avril 2019, avait déferlé sur les réseaux sociaux et dans les conversations des dîners en ville. Le sinistre était-il dû à une cause naturelle ou un acte de malveillance, à une action terroriste ?
Or, très vite – trop vite, peut être bien – l’hypothèse d’une intention criminelle devait être officiellement écartée par les autorités. « Les premiers rapports des pompiers et des enquêteurs sur place ont rapidement exclu l’hypothèse d’un acte volontaire » pouvait-on lire dans l’ensemble de la presse les jours suivants. D’ailleurs, l’enquête immédiatement ouverte annonçait la couleur. Elle porterait exclusivement
