Après avoir tenté l’accueil pour tous, les Danois ont compris que la défense de leur cohésion nationale passait par une immigration strictement encadrée. Le secret de la réussite de ce « modèle » : ne pas être inféodé aux diktats de Maastricht et ignorer les remontrances de l’ONU et des ONG.
Pour les gauches européennes, comme pour l’ONU, la crise démographique de notre continent n’appelle qu’une seule réponse : l’ouverture des frontières. L’immigration est à la fois une fatalité, une nécessité et une obligation. Hors son acceptation, point de salut. Ce n’est pourtant pas l’avis des premiers concernés : les peuples, de plus en plus inquiets face à l’arrivée massive de migrants comme à Lampedusa. Les citoyens européens ne voient pas la crise démographique comme un simple problème économique, soluble dans l’importation de main-d’œuvre et de ventres. Ils sont conscients qu’elle se pose aussi en termes anthropologiques et culturels. Ils craignent la submersion et ont le sentiment que leurs représentants politiques sont dans le déni.
Prix culturel
Alors est-il possible pour un État, de mettre en place une politique d’immigration sans en payer le prix culturel ? Est-il possible pour une nation de contrôler les flux et d’exiger l’assimilation ?« Non », répond Clément Beaune, ministre des Transports. Il prend à témoin la situation actuelle de l’Italie. Selon lui, Georgia Meloni est en train
