Accueil Édition Abonné Quelque chose de réussi au Royaume du Danemark

Quelque chose de réussi au Royaume du Danemark

Un pragmatisme dont il faudrait s'inspirer. Des mesures pas toutes efficaces si on les appliquait chez nous


Quelque chose de réussi au Royaume du Danemark
Mette Frederiksen, la Première ministre sociale-démocrate du Danemark, présente son nouveau gouvernement issu d’un accord avec le parti centriste et la formation libérale, 14 décembre 2022 © Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix/Sipa

Après avoir tenté l’accueil pour tous, les Danois ont compris que la défense de leur cohésion nationale passait par une immigration strictement encadrée. Le secret de la réussite de ce « modèle » : ne pas être inféodé aux diktats de Maastricht et ignorer les remontrances de l’ONU et des ONG.


Pour les gauches européennes, comme pour l’ONU, la crise démographique de notre continent n’appelle qu’une seule réponse : l’ouverture des frontières. L’immigration est à la fois une fatalité, une nécessité et une obligation. Hors son acceptation, point de salut. Ce n’est pourtant pas l’avis des premiers concernés : les peuples, de plus en plus inquiets face à l’arrivée massive de migrants comme à Lampedusa. Les citoyens européens ne voient pas la crise démographique comme un simple problème économique, soluble dans l’importation de main-d’œuvre et de ventres. Ils sont conscients qu’elle se pose aussi en termes anthropologiques et culturels. Ils craignent la submersion et ont le sentiment que leurs représentants politiques sont dans le déni.

Prix culturel

Alors est-il possible pour un État, de mettre en place une politique d’immigration sans en payer le prix culturel ? Est-il possible pour une nation de contrôler les flux et d’exiger l’assimilation ?« Non », répond Clément Beaune, ministre des Transports. Il prend à témoin la situation actuelle de l’Italie. Selon lui, Georgia Meloni est en train


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous

Octobre 2023 – Causeur #116

Article extrait du Magazine Causeur




Article précédent À Gaza, Médecins Sans Frontières participe, hélas, à la manipulation du Hamas
Article suivant Fachos, mais pas trop
Ancienne conseillère régionale PS d'Île de France et cofondatrice, avec Fatiha Boudjahlat, du mouvement citoyen Viv(r)e la République, Céline Pina est essayiste et chroniqueuse. Dernier essai: "Ces biens essentiels" (Bouquins, 2021)

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération