Immigration. Quand ils ne parviennent pas à recruter dans les métiers « en tension », les patrons ne sont évidemment pas opposés à la régularisation des sans-papiers. Le billet de Sophie de Menthon, qui défend un meilleur accueil des « gentils » et réclame qu’on éloigne enfin les « méchants »!
Au moment où le débarquement de migrants à Lampedusa occupe tous les esprits, il faudrait tout de même que l’on fasse un jour preuve de bon sens, et que le gouvernement commence à réfléchir, en toute objectivité, à régler les problèmes intérieurs qui sont les nôtres, en particulier celui du rapport entre immigration et emploi.
Besoin de logique, besoin de justice, besoin de pédagogie, en oubliant les hystériques du racisme sur le sujet et les extrêmes de tous bords.
Commençons par le commencement, et changeons une loi scélérate :
Pour un sans-papier, sur le territoire français, il faut travailler en toute illégalité, au moins deux ans et présenter 24 bulletins de salaire pour obtenir le droit de rester en France et de continuer à travailler. Donc, concrètement, le gouvernement encourage le travail illégal et le récompense. Qui peut m’expliquer ? Cela fait trop longtemps que dure cette schizophrénie, dans l’indifférence, l’hypocrisie, les contradictions,
