La Divine Comédie de Dante semble résister à toute adaptation. Pascal Dusapin relève le défi !
Quoi de moins opératique, a priori, que Dante ? La Divine comédie, immense poème ésotérique, épopée composite, transcrite, diffusée, traduite au fil des siècles dans toutes les langues de la terre, se prête difficilement, et c’est peu dire, à une transposition sous forme de livret. C’est pourtant à l’œuvre intimidante du génial Florentin que s’attaque Pascal Dusapin dans Il viaggio, Dante, traversée lyrique qui s’agrège également La Vita nova et La Commedia, aux deux extrémités biographiques de l’aède médiéval (1265-67/1321).
Difficile d’accès
Créé au Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2022, le spectacle est repris à l’Opéra-Bastille, jusqu’ au 6 avril prochain. Sous les auspices de l’écrivain, poète et traducteur Frédéric Boyer, (en outre actuel directeur des éditions P.O.L) associé déjà par le passé au compositeur contemporain pour l’opéra Macbeth Underworld en 2019, le présent « opéra en un prologue et sept tableaux » chemine
