Notre chroniqueur n’a rien trouvé de mieux, pour combattre la canicule, que de passer ses vacances dans les Hautes-Pyrénées. Lundi et mardi dernier, à Argelès-Gazost, il faisait 11° — à 500 m d’altitude. Et sur les pentes des montagnes, à 2000m, de larges plaques de neige subsistent, tandis que des torrents tumultueux courent de lac en lac. Encore heureux que ça se réchauffe !
Sommes-nous devenus soudain plus sensibles qu’autrefois aux grandes chaleurs ? Rappelez-vous la canicule de 2003, qui fit bien plus de morts chez les personnes âgées que le récent virus, très surestimé. Ou l’impôt-sécheresse de 1976. Les climatologues ne parlaient pas encore de la responsabilité de l’homme dans ces hausses brutales, qui surviennent de temps à autre. Les ayatollahs verts ne tenaient pas encore le haut du pavé.
Oui mais, m’objecte-t-on, la hausse est continue, les pics de températures de plus en plus rapprochés. La faute à l’activité des hommes, et globalement à l’anthropocène, cette ère d’expansion de l’espèce humaine qui depuis quelques millénaires a vu l’exploitation de plus en plus intense des carburants fossiles, l’augmentation du gaz carbonique, l’effet de serre, etc.
