Que Tex me pardonne, je ne connaissais pas vraiment son existence et encore moins son œuvre d’humoriste et d’animateur de jeu télévisé, jusqu’au jour de décembre où, après dix-sept ans de déconnage appointé, il a été viré de France 2 pour une blague qu’il est désormais obligatoire de décréter mauvaise et qui, pour ma part, m’a fait marrer comme elle a fait marrer beaucoup de gens autour de moi. Une histoire de fille qui a deux yeux au beurre noir parce qu’on lui a déjà expliqué deux fois. J’ai fait un petit sondage autour de moi : tous les gens qui ont ri, le plus souvent en hoquetant un truc comme « oh, c’est horrible ! », sont résolument hostiles à toute forme de violence, conjugale ou pas. De même peut-on supposer que Vuillemin, qui a osé en une de Charlie Hebdo un père Noël qui se prend le traîneau dans un passage à niveau, ne voulait pas signifier qu’il approuvait les accidents d’autocar, mais produire cette petite secousse cathartique qui aide la communauté endeuillée à se relever.
Vie et mort du second degré
Dans l’effroyable monde d’avant, on n’avait pas besoin d’expliquer tout cela. Les enfants issus de l’école à l’ancienne comprenaient le second degré. Ils savaient que Montesquieu
