Quand la reine d’Angleterre est décédée, sa mémoire n’a pas été saluée positivement par tout le monde. Enragée par l’hommage général rendu à une femme blanche, les wokistes n’ont pas pu se retenir.
Quand la reine d’Angleterre est décédée le 8 septembre, sa mémoire, son exemple et son action diplomatique ont été salués par de très nombreuses personnalités politiques et intellectuelles, ainsi que par des citoyens ordinaires, à travers la planète. Cet hommage rendu à une femme blanche, d’une lignée très ancienne, apparemment riche (bien que la plupart de ses possessions appartiennent à la monarchie et non pas à elle), était parfaitement calculé pour provoquer une crise d’urticaire sans nom chez l’élite wokiste qui n’acceptait ni qu’un tel personnage puisse avoir exercé une influence positive dans le monde ni qu’il puisse inspirer un sentiment d’unité à autant de femmes et d’hommes si divers. De tous les apôtres de l’antiracisme, confortablement installés dans leurs chaires universitaires, qui ont déversé leur fiel sur les réseaux sociaux, le prix de la hargne grossière appartient à une spécialiste de la linguistique de Carnegie Mellon aux États-Unis. Uju Anya, une Américano-Nigériane, a tweeté : « La monarque-en-chef d’un empire génocidaire qui a volé et violé va enfin mourir. Que ses souffrances soient atroces », ou encore : « Qu’elle crève dans la douleur ». C’en était trop, même pour le réseau social si politiquement correct. Les messages ont été supprimés, mais pas avant le déclenchement d’un tollé de protestations réclamant des sanctions contre Anya. Son université a déclaré publiquement que les tweets étaient injurieux et choquants, mais a défendu la liberté d’expression de la chercheuse. Cette dernière a offensé l’histoire autant que la bienséance. Elizabeth II, à la différence de son père George VI, n’a jamais été à la tête d’un empire ; elle était le chef du Commonwealth, et c’est au sein de cette organisation qu’elle a exercé une pression pour que la Rhodésie sous un régime blanc devienne le Zimbabwe sous un gouvernement noir et pour que l’Afrique du Sud mette fin à l’apartheid. Nelson Mandela s’est toujours adressé à elle en l’appelant « Elizabeth », une infraction au protocole, mais le témoignage d’une grande affection.
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