Benoît Rayski se réjouit du retour de François Hollande. Un homme, un vrai, lui!
François, je vais te dire tu car, comme l’écrivait le poète, je dis tu à tous ceux que j’aime. Tu nous manquais. Cinq années avec toi, ce n’était pas assez. Tu voulais être un « président normal » : tu fus un président extraordinaire.
Sous ton règne le lait et le miel coulaient à flots sur nos terres arides et desséchées. Tu étais notre capitaine, et sur ton pédalo tu bravais les vagues déchainées. Cinq années de bonheur absolu avant qu’un infâme imposteur qui t’avait trahi ne prenne ta place.
Nous souffrons sous son joug. Il nous piétine, il nous opprime, il nous martyrise. Et voilà qu’enfin, l’heure de la délivrance approche. C’est toi, François, qui nous l’a annoncé en personne.
Tu as dit : « Je ne vois pas pourquoi un ancien président ne ferait pas de politique. Pour l’instant je ne suis pas candidat ». Pour l’instant ? Et tu as ajouté : « je prendrai bientôt la parole ». Parle François, parle vite ! Déjà nous entendons une douce mélodie portée par la brise : « François revient, oui il revient ». Et ce chant dans nos cœurs murmure le bonheur. Oui François, ne nous fais pas languir.
Nous allons tous voter pour toi. Et pas seulement pour nous débarrasser de l’usurpateur qui cabotine à l’Élysée. Nous allons t’accorder nos suffrages, car nous aspirons avoir à la tête du pays un homme, un vrai. Ségolène, Valérie, Julie peuvent témoigner de ta vigueur. Un homme qui a autant de succès auprès des femmes ne peut être entièrement mauvais. Et c’est en scooter que tu franchiras les portes de l’Élysée.
Puisqu’il est question de femmes, nous sommes sûrs que tu vas balayer cette cruche d’Anne Hidalgo et cette gourde de Christiane Taubira. En homme de goût, tu n’as pas daigné leur accorder ton soutien. Oui François, merci pour ce moment.
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