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Au Mexique, les historiens plaident pour une lecture moins nationaliste de la conquête espagnole


Au Mexique, les historiens plaident pour une lecture moins nationaliste de la conquête espagnole
Une femme passe devant un mur commémorant la rencontre d' Hernan Cortes avec l'empereur Moctezuma, Mexico, 2021 © Eduardo Verdugo/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22568794_000022

L’histoire officielle de la conquête espagnole, notamment sur le volet des alliés indiens aux conquistadors, est toujours en débat dans le pays.


Tlaxcala est le plus petit État du Mexique. Mais c’est aussi celui qui cristallise le plus les passions en Amérique centrale.

Lorsqu’Hernán Cortès débarque sur les côtes de Veracruz avec ses troupes en 1530, les indiens tlaxcalans vont d’abord lui résister farouchement avant de se rallier à lui, impressionnés par sa supériorité militaire. Depuis cette date, le ressentiment à leur égard perdure. À l’occasion du 500e anniversaire de la conquête espagnole, plusieurs historiens locaux ont réclamé que le Mexique revoie son histoire de manière moins dualiste et que cesse cette discrimination historique envers les différents peuples indiens qui ont collaboré avec les conquistadors.

Espoir de changement des mentalités

Cortez et La Malinche rencontrent Moctezuma II., 8 novembre 1519

Il existe une lecture de l’histoire hispanico-aztèque à deux vitesses au Mexique. Évoquer l’épisode de la Malinche est, par exemple, un souvenir douloureux qui subsiste dans le subconscient national. Baptisée sous le nom de Doña Marina, de son vrai nom Malinalli, elle devient la traductrice et l’amante d’Hernán Cortès à qui elle donnera un enfant

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Journaliste , conférencier et historien.

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