Vous vous inquiétiez déjà de la baisse de niveau des enfants confiés à l’Éducation nationale ? Ce n’était rien à côté de l’activisme islamo-gauchiste de certains profs. Qui ne s’en cachent même plus !
Les Français font preuve d’une immense patience envers l’État et l’évolution désastreuse de ses « institutions généralement défaillantes dans leurs fonctions essentielles, celle de la représentation comme celles de l’action », ainsi que les qualifie François Sureau.
Pourquoi ?
Le refus légitime et de bon sens du chaos. Un reste de loyauté envers des services publics qui, jadis, servaient le bien commun, et dont certains fonctionnaires, heureusement, ont encore à cœur l’intérêt général. L’espoir, hélas de plus en plus fragile, qu’il soit encore possible de redresser la barre malgré des décennies de démantèlement méthodique de l’héritage du Conseil National de la Résistance.
Qui l’État place-t-il devant les enfants ?
Mais la patience des Français a des limites, et l’État joue avec le feu lorsqu’il oblige les citoyens à mettre leurs enfants en danger en les livrant à l’abrutissement et à l’endoctrinement.
Voici en effet deux exemples de ce à quoi l’État abandonne les enfants de France : « Henda du 9-3 » et « Gwen de Sarcelles », enseignantes liées au groupuscule d’extrême-gauche Révolution Permanente du sulfureux Anasse Kazib.
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Henda s’est fait connaître début juillet en apportant son soutien aux pillards qui ont brûlé des écoles et des bibliothèques, selon elle simples « modes d’action radicaux qu’on qualifie de violences », ainsi qu’au Comité Adama. Gwen s’est déplacée à Trappes pour défendre le port de l’abaya, qualifie l’interdiction de cette tenue d’« attaque sexiste, raciste, islamophobe et colonialiste », dénonce les « violences policières », veut l’accueil de « milliers de migrants » et fait l’éloge de ce qu’elle-même appelle « émeutes ». Et ce n’est pas tout : n’oublions pas la propagande d’associations douteuses lors de sorties scolaires, le prosélytisme transactiviste et, bien sûr, les nombreuses soumissions à l’islamisation, jusque dans la composition des programmes et des manuels qui ne se sont pas améliorés depuis que Souâd Ayada en dénonçait courageusement la malhonnêteté intellectuelle.
Effondrement
Désormais, dans l’école de la République, les enfants qui entrent en sixième ne savent pas combien il y a de quarts d’heure dans trois quarts d’heure, mais ont bien appris qu’il y a des femmes à pénis et des hommes enceints ! Ils connaissent par cœur les moindres subtilités du tri sélectif. Et passent donc leurs journées avec Henda et Gwen qui sont libres de leur raconter absolument tout ce qu’elles veulent ! Ce n’est pas là un simple effondrement du service public, c’est une trahison du contrat social. L’État ne se contente pas de ne plus remplir correctement sa mission et de transformer le système scolaire en garderie, il oblige les citoyens à livrer leurs enfants à des activistes qui les soumettent à un bourrage de crâne idéologique, et les conditionnent à la médiocrité.
Comment les Français pourraient-ils encore longtemps accepter cela ? Quousque tandem abutere, Éducation Nationale, patientia nostra ?
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Contrairement à ses prédécesseurs, le nouveau ministre de l’Éduc’Nat, Gabriel Attal, semble décidé à agir, et plutôt dans le bon sens. On se gardera bien de faire trop confiance à un macroniste, mais reconnaissons que celui-ci fait d’excellents débuts à la tête d’un ministère difficile, dans lequel le « pas de vague » a depuis longtemps pris la place de toute déontologie.
Et il ne se contente pas de déclarations d’intention, il agit : c’est vrai de l’interdiction de l’abaya, c’est vrai de l’intervention bienvenue de la police pour interpeller un harceleur – les établissements scolaires doivent être des sanctuaires, pas des zones de non-droit. Il reste cependant énormément à faire, et Gabriel Attal va devoir se hâter s’il veut sauver ce qu’il reste de légitimité à l’État : le système scolaire était la fierté de la République, il est en train de devenir son tombeau.
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