Pitié pour Harlem Désir !


Pitié pour Harlem Désir !

harlem desir ps

On a beaucoup rigolé sur les ondes du transfert à la hussarde d’Harlem Désir de la rue de Solferino au secrétariat d’Etat aux machintrucs européens.
Il va de soi que je ne me joindrais pas à la meute des snipers sur ambulance. J’ai suffisamment moqué ce garçon quand il était porté aux nues par la presse degauche pour ne pas le charger quand il est tombé plus bas que le Boeing de la Malaysian Airlines.

Au passage, nous réglerons son compte à un argument tout pourri, comme quoi Harlem serait encore plus indigne de son nouveau poste que du précédent because il a fracassé les taux d’absentéisme à Strasbourg en se classant 752e sur 766 pour la  participation aux votes de l’assemblée européenne – c’est-à -dire à 50,15% des votes. Certains mauvais esprits se sont même permis d’ajouter qu’un élu qui participe à moins de 50% des scrutins est automatiquement privé de ses indemnités. La belle affaire. Ce présentéisme réduit au strict minimum signifie au contraire qu’Harlem a bien saisi l’utilité et le poids exacts de l’assemblée strasbourgeoise dans le processus décisionnel européen. Un bon point pour ses futures fonctions.

Des fonctions qu’hélas, le président a quasi réduit à néant en nommant en même temps qu’Harlem un certain  Philippe Léglise-Costa au Secrétariat général des Affaires européennes, lequel dépend désormais directement de l’Elysée et non plus de Matignon. J’imagine que vous avez compris , comme moi qui est le vrai patron. C’est d’ailleurs Philippe et non pas Harlem qui s’est rendu hier à Bruxelles pour parler déficits publics et mise en œuvre du pacte de responsabilité.

On pourra être mémoriel et méchant en faisant remarquer que le secrétariat d’Etat dont hérite l’ancien président de SOS-Racisme est donc une sorte d’emploi fictif, un domaine où sa compétence ne saurait être remise en cause. On pourra être plus indulgent en se contentant d’acter, comme nos confrères de L’Express qu’ « Harlem Désir hérite d’une coquille vide ». Il pourra toujours s’en coiffer, façon Caliméro…

*Photo : LCHAM/SIPA.  00681309_000058.



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De l’Autonomie ouvrière à Jalons, en passant par l’Idiot International, la Lettre Ecarlate et la Fondation du 2-Mars, Marc Cohen a traîné dans quelques-unes des conjurations les plus aimables de ces dernières années. On le voit souvent au Flore.

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