Mauvaise blague du jour: son premier avertissement aurait dû lui mettre le prépuce à l’oreille… Viré de France inter après avoir répété à l’antenne sa blague à connotation antisémite sur le Premier ministre israélien, le comique gauchiste Guillaume Meurice se victimise et affirme que « l’extrême droite » a remporté une « victoire idéologique » dans cette terrible affaire. En réalité, la radio l’a renvoyé pour « déloyauté répétée ». Depuis, LFI lui prédit un destin politique
Ainsi, Madame France Inter a tranché. Le comique lève-tôt Guillaume Meurice, viré! Notez bien, je vous prie, que j’emploie le mot « comique » et non « humoriste ». Je tiens à marquer par-là que ce n’est pas la même chose, mais alors pas du tout.
Pourvu qu’on ait l’ivresse…
Selon moi, ça marche dans ce domaine comme pour le vin. Il y a le grand cru – l’humoriste vrai, style Devos par exemple – il y a ce que le regretté Jean Carmet appelait le vin de soif (et Dieu sait qu’il s’y connaissait !), et il y a le gros qui tâche. Meurice est à chercher plutôt dans le dernier flacon.
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D’ailleurs, étant assez peu familier des usages en vigueur à France Inter, j’ai d’abord pensé que l’intéressé s’était fait éjecter pour manquement ou faute professionnelle grave. Du genre: vous n’êtes pas drôle alors que votre fonction est de l’être. Viré pour incompétence, en vérité. Il faut dire à sa décharge que, à France Inter, dans la catégorie pitres qui s’ignorent, la concurrence est plutôt rude. Tous plus tordants les uns que les autres, sauf ceux qui ont mission de l’être, justement.
C’est du brutal!
Je me trompais. Ce n’est pas pour ne pas avoir été capable de rivaliser sur ce chapitre avec les tauliers de la matinale, les prédicateurs et porteurs de la bonne parole qu’il est saqué, mais pour avoir balancé à l’antenne une saloperie un peu gluante, un peu glauque, qualifiant sans vergogne le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de « nazi sans prépuce », ceci à la suite de la riposte de l’État hébreu contre les terroristes du Hamas.
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Enfin victime !
Du très lourdingue, du brutal, comme dirait Blier dans Audiard. Mais non, pour l’impayable Meurice, le brutal est à dénicher ailleurs, dans la décision de son employeur. Son licenciement. Car il ose à présent venir chouiner sur son sort, bien sûr. Il n’allait tout de même pas rater une si belle occasion de se poser en victime, voyons. Victime, enfin victime ! Fort heureusement, du côté de LFI on se précipite pour voler à son secours. François Ruffin, se voyant déjà en commissaire politique en charge de l’audiovisuel, affirme qu’il le réembaucherait dès son entrée en fonction. Quant à Manon Aubry, elle estime que ce désopilant garçon ferait… un excellent député. Rien que cela ! Comme si à LFI, on était en pénurie de bouffons !
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