La Turquie expansionniste d’Erdogan se montre de plus en plus menaçante vis-à-vis de la Grèce, mère de l’Occident. Elle demeure pourtant isolée diplomatiquement. C’est notre absence de courage qui lui donne des ailes.
La Turquie est la question internationale du moment. Et plus précisément, le problème. Celui de la Grèce, mais au-delà, celui de la région, celui de l’Occident, celui de l’Orient, et singulièrement celui de la France.
Je n’aurai pas la prétention, pour une fois, d’en faire le tour. Notez, je pourrais tout à fait me le permettre puisque vous n’y comprenez sans doute rien non plus, de sorte que le culot, la seule chose que j’aie en abondance, me permettrait de raconter n’importe quoi en espérant m’en sortir indemne. Je pourrais d’ailleurs citer des gens qui y arrivent très bien, et tous les jours…
Cette Europe qui se prétend unie regarde ailleurs. Elle qui a martyrisé l’économie grecque pour la faire plier à ses normes se refuse à l’assister quand la mort menace !
Non, je ne sais que ce que tout le monde sait : la question chypriote que chacun se garde bien de considérer, l’exploration gazière en Méditerranée et ses enjeux, l’agressivité planétaire de l’islam, la fragilité économique de la Turquie, sa puissance militaire, le nationalisme exacerbé des Turcs, le rêve ottoman de celui qui voudrait être leur Calife, porteur de cet islam hégémonique qui veut soumettre tous les peuples de la planète à la loi coranique.
Héritage grec et romain
Mais il y a plus fondamental, à tous les sens du terme.
Il y a 2500 ans ce mois-ci, Léonidas se dressait avec les siens face aux barbares, et aux portes brûlantes de la Grèce, mourait pour
