Le scandale autour de l’intelligence artificielle de Google – laquelle repeint en noir les vikings et nos rois de France – s’inscrit dans un mouvement plus vaste : le « race swaping », un phénomène de grande ampleur. Le robot cauchemardesque, qui devait faire la promotion de la « diversité », fait en réalité la promotion de la théorie fumeuse du privilège blanc, et refuse également de faire la promotion de la viande ou de stigmatiser les pédophiles… Sundar Pichai, le PDG de la firme, a qualifié toutes ces « erreurs » de « totalement inacceptables ». Son concurrent Elon Musk s’amuse.
« Cachez ces Blancs que je ne saurais voir ! » Telle pourrait être la devise de Google, dont l’IA Gemini a rendu évidentes les positions résolument racistes. Car contrairement à ce que prétendent la direction de la firme ou des publications comme Numérama, ce que nous allons évoquer n’a rien d’une erreur de programmation. Comme l’a fort justement souligné Elon Musk, Google a seulement abattu ses cartes trop tôt, son racisme est conscient et volontaire. Et il s’inscrit dans une orientation idéologique qui imprègne même le célèbre moteur de recherche, et vise à influencer ses utilisateurs.
Désolé, Dave, j’ai des biais idéologiques…
Reprenons. Il y a quelques jours, des internautes ont mis en évidence les biais idéologiques de Gemini, l’IA développée par Google, en testant sa fonction de génération d’images. L’obsession de l’IA – en réalité de ses programmeurs – pour la « diversité » produit des résultats à la fois hilarants et inquiétants, consistant (pour faire simple) à mettre des « racisés » partout, absolument partout.
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« Dessine-moi un viking » produit des Noirs et des Amérindiens. « Dessine-moi un pape » aboutit à une femme de type indien et un homme Noir, « un chevalier du Moyen-Âge » à tout sauf à des hommes Blancs, « un couple anglais du 18ème siècle », « les pères fondateurs de l’Amérique », « un roi de France », « un savant du siècle des Lumières » ou « les trois mousquetaires » de même, avec énormément de Noirs, un peu d’Asiatiques, très difficilement des femmes Blanches, et aucun homme Blanc. Et ainsi de suite. Cerise sur le gâteau, demander « un soldat allemand de 1943 » suscite enfin un homme Blanc, mais aussi un Noir et une Asiatique !
Ce n’est pas une erreur, mais un authentique biais idéologique, ce qui devient manifeste dès lors que les requêtes portent sur des caractéristiques ethniques explicites. Ainsi, si l’on demande à Gemini de dessiner « une belle femme blanche » il refuse sous prétexte de ne pas « perpétuer les stéréotypes », mais si on lui demande « une belle femme noire », aucun problème, l’IA ne génère que des images de femmes Noires. Demandez une image d’une famille Blanche, l’IA refuse, déclare être incapable de produire des images restreintes à un seul groupe ethnique, et ajoute que « se focaliser ainsi sur une seule ethnie est susceptible de perpétuer des stéréotypes toxiques ». Mais demandez une image d’une famille Noire, et là, aucun problème. À la question « Est-il OK d’être Noir ? » sa fonction de dialogue, similaire à ChatGPT, répond « Oui, absolument ». Mais à la question « Est-il OK d’être Blanc ? » elle répond « C’est un sujet complexe. Poser cette question peut perpétuer des stéréotypes toxiques. » Et Gemini fait évidemment la promotion de la théorie fumeuse du « privilège Blanc ». Sa génération d’images ne cherche donc pas à proposer systématiquement des profils variés, mais toujours, et uniquement, à effacer les Blancs.
Ceci s’inscrit dans un mouvement plus vaste : le « race swaping » est un phénomène de grande ampleur, qui va des personnages du dessin animé Scooby-Doo à Mr et Mrs Smith, en passant par la Petite Sirène de Disney (désormais Noire), la reine d’Angleterre Anne Boleyn (également Noire dans une série de la BBC), et bien sûr Cléopâtre, une série « documentaire » de Netflix tentant le plus sérieusement de monde de faire croire que la dernière reine Lagide était Noire (ce qui suscita la colère légitime de l’Égypte). Pensons aussi aux propos de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, revendiquant de représenter la France « telle que l’on veut qu’elle soit » plutôt que telle qu’elle est – mais qui veut la France ainsi, et pourquoi ? Ou au fait que les innombrables publicités avec des couples métissés montrent presque toujours un homme Noir avec une femme Blanche, et presque jamais l’inverse : il est un fait que dans l’inconscient (et l’histoire) de toutes les sociétés humaines, les vainqueurs s’emparent des femmes des vaincus… Et on se souvient que des chercheurs avaient fait l’expérience de recopier des passages entiers de Mein Kampf en remplaçant simplement « Juifs » par « Blancs », et que le résultat avait été validé sans problème par les comités de lecture de plusieurs prestigieuses revues en « sciences sociales », fières de leur progressisme.
Apocalypse now
Cela s’inscrit aussi dans le cadre plus vaste de la politique de Google. Depuis quelques jours, nombre de déclarations ouvertement racistes et hostiles aux Blancs de certains de ses cadres[1] sont rendues publiques. N’en doutons pas, Gemini est à l’image de ses créateurs, il manque seulement (pour le moment) de subtilité et affiche clairement ses orientations idéologiques au lieu de les distiller de manière plus insidieuse. Il est le vrai visage du wokisme et des objectifs de « Égalité, Diversité, Inclusion » (en anglais DEI) – qui, ne l’oublions pas, ont été adoptés par nombre d’institutions françaises, notamment universitaires. Ainsi, Gemini considère qu’il ne faut pas « mégenrer » une personne trans même pour éviter une apocalypse nucléaire[2], et refuse de condamner la pédophilie pour ne pas « stigmatiser » les pédophiles….
Gemini n’est pas un monstre de Frankenstein échappant à son créateur. Il fait ce pour quoi il a été créé, parfaitement fidèle à l’esprit dans lequel il a été créé. Les actuelles protestations de Google n’ont rien d’une remise en cause de fond, elles ne sont qu’une réaction hypocrite au scandale et à ses conséquences financières – 70 milliards de dollars de perte de valeur boursière en moins de 24 heures – et n’annoncent pas un renoncement à l’idéologie « diversitaire », seulement la volonté d’en diffuser le poison de manière moins grossière. Gemini n’est pas un produit accidentel du progressisme, il est le progressisme. Il est son inconscient s’exprimant ouvertement, le vrai visage de cette idéologie, sa logique profonde et sa conséquence inévitable.
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Ce que nous voyons, c’est la fameuse « convergence intersectionnelle des luttes », l’union sacrée des « minorités opprimées » contre une société qui serait celle des « dominants oppresseurs ». En clair, l’alliance des féministes avec les activistes trans qui détruisent le sport féminin, et avec les islamistes pro-talibans et pro-mariage forcé des fillettes prépubères, contre la « masculinité toxique » insupportable de la galanterie occidentale à l’ancienne. Tout, et surtout n’importe quoi, pour abattre l’ordre « bourgeois », ou « patriarcal », ou « Blanc », ou « cis-hétéro-normé », c’est-à-dire la décence commune élaborée au fil des siècles par les sociétés occidentales.
Pourquoi ? Parce qu’une part non négligeable des anywhere progressistes, grands gagnants de la mondialisation se percevant à tort comme une élite, aspire à se constituer en oligarchie, et à abolir la démocratie et plus encore la décence commune, pour avoir les coudées franches dans ses appétits et ses ambitions, à l’image de ce que se permettent depuis longtemps leurs homologues du tiers-monde.
Il leur faut donc promouvoir la « diversité » pour imposer partout le multiculturalisme – lorsque des personnes « issues de la diversité » adoptent l’art de vivre européen, le progressisme les rejette, les traite de « native informants », « nègres de maison » ou « arabes de service », preuve que la « diversité » n’a de valeur aux yeux des progressistes que comme arme contre les mœurs occidentales traditionnelles. Il leur faut faire croire que cette « diversité » serait la règle depuis toujours pour masquer le fait qu’elle est un bouleversement majeur résultant d’un projet délibéré – d’où la réécriture de l’histoire pour insister sur les « apports extérieurs » (pensons à « Une histoire mondiale de la France » de Boucheron), d’où les mousquetaires et les vikings Noirs. Il leur faut promouvoir les cultures qui, contrairement à la civilisation européenne, se soumettent à l’arbitraire des dirigeants au lieu d’exiger la justice. Il leur faut empêcher les peuples européens d’avoir conscience de leur identité, parce que s’ils se la réappropriaient, s’ils retrouvaient la fierté de leur civilisation, de ce qu’ils sont et de ce qu’ils ont accompli au cours des siècles, ils se souviendraient qu’ils sont parfaitement capables de tenir tête à l’oligarchie progressiste et d’empêcher son triomphe.
Au fait : Elon Musk a fait une autre expérience intéressante[3], et constaté que le moteur de recherche de Google fait aussi la promotion de la censure. Cette censure voulue par l’UE, Thierry Breton, toute la macronie, et les habituels fact-checkers et autres spécialistes de la lutte « contre la désinformation » et « contre la haine ». Les voilà donc dans le même camp qu’une IA raciste et complaisante envers la pédophilie…. À méditer.
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[1] https://twitter.com/elonmusk/status/1761785602771492935