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Une bonne nouvelle : Trump est (presque) battu. Une mauvaise nouvelle : Biden est (presque) élu


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L'éditorial du "Monde": "Une démocratie en danger". Brrr... © Francois Mori/AP/SIPA Numéro de reportage: AP22510438_000007


La Maison Blanche va sans doute devenir un peu grise.


Trump a fait de bonnes choses. Entre autres, et surtout, il a redonné un visage – certes grimaçant – à l’Occident. Mais il était vulgaire, brouillon, hâbleur et menteur.

Par comparaison Joe Biden est un être droit dépourvu toutefois de toute envergure. Depuis toujours les États-Unis connaissent une régulière alternance entre présidents démocrates et présidents républicains.

Le problème n’est donc pas là, puisque pour l’essentiel les États-Unis restent les États-Unis. Il y eut de grands présidents démocrates : Roosevelt, Kennedy. Il y en eut de détestables : Obama en témoigne.

Il y eut de grands présidents républicains : Eisenhower, Reagan. Il en eut de pitoyables : Nixon, Bush et dans une moindre mesure, Trump. Plus que la couleur politique c’est la qualité des hommes qui comptait.

Il est beaucoup trop tôt pour trancher le cas de Biden. Mais on n’a guère de doute sur le diagnostic concernant les démocrates. Ce grand parti est devenu la caisse de résonance de toutes les bien-pensances caricaturales américaines.

Comme la gauche française (enfin ce qu’il en reste) les démocrates ont plongé dans l’indigénisme et le black is beautiful. Ils font les yeux doux à l’Islam et aux racisés. Ils n’ont plus aucune colonne vertébrale. Celle-ci est devenue tellement molle qu’elle se plie au moindre souffle identitaire. Naguère l’Amérique démocrate avait le visage souriant et moqueur de Woody Allen. Aujourd’hui que Dieu protège l’Amérique des démocrates…



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est journaliste et essayiste

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