Depuis sa réunification et l’élargissement de l’UE, l’Allemagne domine l’Europe. La victoire de Fratelli d’Italia aux élections législatives marque le réveil des peuples qui veulent en finir avec ces dérives, et qui, surtout, ne veulent pas mourir. L’analyse de deux dirigeants du Millénaire, groupe de réflexion gaulliste spécialisé en politiques publiques.
Avec plus de 26 % des suffrages lors des dernières élections, le succès de Giorgia Meloni dépasse le cadre italien car il témoigne d’une révolte dans l’Union européenne. Celle du réveil des peuples, comme le peuple italien, qui ne veulent plus subir les conséquences de l’Europe de Maastricht et choisissent des dirigeants capables de s’opposer à l’hégémonie de l’Allemagne. Cette élection marque ainsi la fin de l’Europe de Maastricht et, par conséquent, de l’Europe allemande.
Une Europe sous l’influence néfaste de l’Allemagne
Depuis l’adoption du traité de Maastricht en 1992, l’Europe est passée progressivement sous hégémonie allemande. Cette domination s’explique par le double phénomène de réunification et d’élargissement. Avant la réunification, la France, le Royaume-Uni et la République fédérale d’Allemagne faisaient jeu égal. Après la réunification, l’hégémonie allemande s’est imposée par son nombre de sièges au Parlement européen (qui dépend de la démographie), sa prépondérance dans les choix économiques (en raison de ses succès en la
