Avec à sa tête le parti Fratelli d’Italia (26% des voix), l’alliance des droites obtient 44% des suffrages et une majorité confortable aux élections générales italiennes du dimanche 25 septembre.
Les victoires successives des droites conservatrices et nationales affolent des médias qui veulent y voir un retour « post-fasciste » comme est désormais qualifiée Giorgia Meloni, future présidente du conseil italien.
Il faudrait déjà s’entendre sur les termes. Soit Giorgia Meloni est fasciste, et l’on peut bien parler d’un retour et s’en indigner. Soit il s’agit d’autre chose (post-fascisme ? néofascisme ?), et dans ce cas il convient peut-être d’attendre de voir ce que Madame Meloni et la coalition de droite mettront réellement en place comme politique en Italie avant de pousser de grands cris.
Le temps de la « petite politique » terminé ?
Que se passe-t-il ? Rien que de très évident. L’exaspération a gagné toute cette majorité de la population
