Arrivé en 2013 sur le plateau de « Touche pas à mon poste » et désormais un incontournable de l’équipe de TPMP, Gilles Verdez et ses déclarations ont souvent fait parler. Le chroniqueur a aujourd’hui un autre prénom : Souleymane.
Gilles Verdez est un visage familier des téléspectateurs. Journaliste de presse pendant plus de vingt ans, il a notamment écrit dans les colonnes du Parisien et de l’Équipe mais c’est en tant que chroniqueur de l’émission « Touche pas à mon poste » qu’il a été révélé au grand public. Officiant dans ce talk-show depuis 2013, il a multiplié les coups de gueule en neuf années d’antenne. La sincérité du chroniqueur est régulièrement sujette à caution, étant donnée la propension de ce dernier à théâtraliser ses prises de parole et à surjouer l’indignation. Sur le plateau de C8, le 26 février 2018, il avait notamment qualifié l’animateur Bernard de la Villardière « d’islamophobe », ce qui lui a valu, en février 2021, une condamnation en diffamation et une amende de 5000 euros. En septembre 2018, sur le plateau de Cyril Hanouna, il réclamait le bannissement d’Eric Zemmour de tous les plateaux télés. « Bien sûr qu’il faut l’interdire, il professe la haine » avait-il déclaré dans une passe d’armes l’opposant à André Bercoff, venu défendre la liberté d’expression du polémiste. Depuis des années, dans l’émission, un élément de la vie privée de Gilles Verdez est utilisé comme un comique de répétition: la relation qu’il entretient avec une femme d’origine sénégalaise prénommée Fatou. En août, ils se sont dit oui au Sénégal, une union qui n’est pas reconnue en France puisqu’il s’agit d’un mariage religieux. Gilles Verdez nous a également appris, le 29 août sur C8, qu’il avait dorénavant deux prénoms car au Sénégal « on m’appelle Souleymane ». Visiblement, dans certains pays, les prénoms ont leur importance, comme le martèle celui que Verdez souhaite bannir de tous les plateaux. Désireux de parachever son assimilation, le 18 novembre, alors qu’il était interrogé par Cyril Hanouna sur son rapport à la religion, le chroniqueur a déclaré qu’il s’apprêtait à « faire le ramadan prochainement ». L’assimilation de Gilles Verdez est à l’image de son cerveau… à l’envers.
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