Selon le Sunday Telegraph du 30 janvier, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) aurait recours à d’assez étranges sources « scientifiques » pour étayer ses thèses. Ainsi les conclusions d’un rapport sur la fonte des glaces dans les Alpes, les Andes et en Afrique ont-elles été tirées de deux documents très particuliers : le travail d’un étudiant en master de géographie de l’Université de Berne et un article paru dans Climbing, un magazine d’alpinisme. Les deux sources sont assez irréprochables : l’étudiant est allé interviewer lui-même des guides alpins ; quant au journaliste du magazine spécialisé, il avait recueilli des témoignages au pied des sommets. À la question « Ça fond ? », les personnes interrogées avaient répondu : « Ça fond ! » Après le premier bidonnage évoqué par Serge Galam, une chose est sûre : pour ce qui est du n’importe quoi, les experts internationaux du GIEC ne chauffent plus. Ils brûlent.
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