Fort habile politiquement et de surcroit adoubé par Nicolas Sarkozy, le ministre de l’Intérieur se présente comme une solution de secours face à la possible élection de Marine Le Pen.
Plus Gérald Darmanin a raison, plus il est attaqué. Il énonce une évidence au moins partielle en affirmant dans la Voix du nord que seul le futur l’intéresse parce qu’il juge « assez probable » la victoire de Marine Le Pen. Pour l’empêcher, il s’estime le plus légitime pour 2027 avec la fibre sociale et populaire qu’il incarne.
Pas vraiment de vacances pour Darmanin
Qui, sur tout l’échiquier politique, est mobilisé par autre chose que cet avenir, qui verra le président Macron disparaître et la relève être assurée ? Il est comique alors d’entendre Elisabeth Borne et Stéphane Séjourné faire semblant de ne pas comprendre. Ils simulent un intérêt pour aujourd’hui, en gourmandant Gérald Darmanin – qui a répliqué vertement. Nicolas Sarkozy, dans son dernier livre, a dit le bien qu’il pensait de l’actuel ministre de l’Intérieur pour la prochaine élection présidentielle : un cadeau si c’est le formidable candidat de 2007 qui le loue ; mais empoisonné,
