Le deuxième président de la Ve République, disparu il y a un demi-siècle jour pour jour, est sur toutes les lèvres ces derniers temps. Du président Macron aux ténors de la droite, tous s’en réclament. Son pragmatisme lucide et volontariste manque terriblement aux Français.
On parle tant de Charles de Gaulle pour tout et n’importe quoi, il est tellement invoqué pour faire croire qu’on pense et agit sans cesse dans son ombre illustre, qu’on en a oublié le formidable président de la République qu’a été Georges Pompidou de 1969 jusqu’à sa mort le 2 avril 1974. Dans un mandat malheureusement écourté. Il a été également un Premier ministre remarquable sous l’autorité du général de Gaulle du 14 avril 1962 au 10 juillet 1968. Rien que ce parcours le distingue d’Emmanuel Macron mais ce n’aurait pas été la seule raison qui, si je n’y avais pas résisté, m’aurait conduit à un titre provocateur du genre : « Emmanuel Macron, l’anti-Georges Pompidou »…
Enfermés dans un présent décevant
Alors que dans certains partis – LFI et LR par exemple – on cherche à placer quelques personnalités pour la joute présidentielle à venir, si aucune n’est médiocre, quel gouffre cependant entre
