«Messieurs les ronds de cuir» de l’édition en ont mis, du temps, pour le rééditer…
Le constat est implacable, sondage après sondage, deux tiers des français ne veulent pas de cette réforme des retraites. Il en est un autre, encore plus alarmant sur la vitalité du théâtre français et l’aphasie éditoriale. On ne lit plus Georges Courteline et, plus grave, on ne le réédite pas. Il est passé de mode, placardisé, lambrissé dans des intérieurs bourgeois, boulevardisé dans les portes qui claquent et les adultères duveteux, relégué à cette toute fin XIXème, juste au moment de l’avènement de la fée lumière et de l’érection d’une Tour boulonnée sur des terrains mouvants. Ses histoires de préposés aux écritures et d’altercations caustiques dans les transports publics sont-elles si éloignées de notre morne réalité où la loi inique et les interdits s’abattent sur nos têtes depuis maintenant trois longues années ?
Moraliste des réunions de syndic
Courteline avait déjà tout écrit, tout prédit
