Elisabeth Lévy présente notre dossier du mois de mai.
Au départ, cela semblait être une de ces lubies portées par des groupuscules bruyants mais ultra-minoritaires qui entendaient étendre les limites de la libération sexuelle. Quand l’acronyme LGBT (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans) s’est imposé dans le langage public, on n’a pas compris qu’en s’arrimant à la lutte homosexuelle, c’est-à-dire en mettant sur le même plan ce qu’on fait (l’orientation sexuelle) et ce qu’on est (ce qu’on appelle désormais l’identité de genre), la cause trans allait devenir une des composantes de la panoplie du progressisme. Aujourd’hui, la transidentité est une mode qui
