Vendredi dernier, l’existence de l’actrice transgenre Karla Sofía Gascón (notre photo) a été soigneusement gommée aux Césars malgré le triomphe du film Emilia Perez. Jonathan Glazer, lui, a électrisé la soirée en livrant un discours où l’audace consistait à renvoyer dos à dos Israël et le Hamas, sous les applaudissements d’un public conquis…
J’ai regardé la cérémonie des Césars. En accéléré, à vrai dire… Cet exercice de nombrilisme corporatiste est toujours assez ennuyeux. Mais, il nous offre un catalogue des idées reçues et poncifs du moment.
Nous avons eu droit à une année plutôt calme : ni intermittents surchauffés, ni féministe furax claquant la porte pour cette 50e édition.
Audace convenue
Du reste, le palmarès était très correct. Le cinéma français s’est payé l’audace de récompenser sept fois Emilia Perez, film destitué aux Oscars en raison de tweets passés de l’actrice transgenre Karla Sofía Gascón sur l’islamisation de l’Espagne (et le film n’a finalement récupéré
