S’inscrivant dans les pas du populiste de gauche mexicain Andrés Manuel López Obrador, le nouveau président péruvien Pedro Castillo frappe les esprits avec un « indigénisme » pas du tout politiquement correct.
La déconnexion de la droite libérale s’accompagne de l’essor d’une gauche d’un genre inexistant dans les pays décadents de l’Occident. Une gauche aux accents conservateurs parfois assez proche des mouvements chrétiens évangéliques, dont la priorité n’est certainement pas de satisfaire les exigences du nouvel ordre bobo. Au Mexique, le phénomène est particulièrement criant depuis le début du sexennat d’Andrés Manuel López Obrador, un président populiste, indigéniste et antisystème.

