Mélenchon chez Hanouna ou Taubira et la primaire populaire, la gauche joue à qui perd… perd
La gauche, en ce moment, c’est l’art de se prendre les pieds dans des tapis qui n’existent pas. Les deux derniers exemples, somme toute catastrophiques, sont d’abord la venue sur C8 de Mélenchon pour exposer son programme, face à Baba, en fait surtout face à Zemmour, et ensuite dans un autre genre de beauté, la primaire populaire qui a couronné, dans un suspense plus proche de Derrick que d’Hitchcock, Christine Taubira.
Mélange des genres
Mélenchon face à Baba, d’abord : le problème est qu’on est arrivé au stade ultime de « l’infotainement », c’est-à-dire du mélange des genres, jusqu’à la nausée. Depuis des années, quelle est la matinale ou l’émission politique où l’on n’est pas obligé de se coltiner un humoriste ou même « un panel de Français » ?
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