Jeudi 24 février à la terrasse du café La Perle, dans le Marais. Il est à peu près 21 heures, un couple prend un verre quand un « homme bizarre » s’asseoit et commande un mojito. Trouvant que sa voisine parle trop fort, John Galliano – puisque c’est lui – lui aurait alors demandé de « fermer sa gueule », car il ne supportait pas le timbre de sa voix, avant de lui dire qu’elle ne « devrait même pas être née, tellement elle est immonde, laide et plouc ». Pour finir il lui balance « jewish cunt », l’injure la plus vulgaire homologuée en anglais britannique. Toujours selon les plaignants, après que l’ami de la cliente outrée s’en fut mêlé, le designer de Dior l’aurait lui aussi habillé pour l’hiver d’un « Putain de bâtard asiatique, je vais te tuer ! »
"Il m'a demandé de fermer ma gueule"
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La serveuse et les vigiles n’étant pas de grand secours face à un tel VIP, les offensés se sont finalement décidés à appeler la police. Galliano est conduit au commissariat où on constate qu’il a bel et bien bu mais pas tant que ça finalement. Avec 1,1 gramme d’alcool par litre d’air expiré, on ne peut certes conduire mais on devrait pouvoir bien se conduire.
Hormis cette alcoolémie, qui n’est ni illégale, ni même répréhensible – on est dans un bistrot ! -, Galliano nie tout en bloc, ce qui n’a pas empêché tous les micros et caméras de France de converger vers les victimes supposées, sans faire trop de cas au passage des droits à la présomption d’innocence de la star déchue (et suspendue) de Dior.
Mais bon, d’habitude, les victimes de ce genre de choses habitent à perpette, en banlieue sale. Là, on les avait sous la main, dans le Marais !
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