Le Premier ministre, qui n’était pas dans la confidence du projet de dissolution de l’Assemblée nationale d’Emmanuel Macron et a été mis devant le fait accompli (alors que le ministre de l’Intérieur, lui, savait), semble vouloir voler de ses propres ailes. Dans son sillage, MM. Philippe et Le Maire ne sont pas en reste pour critiquer ouvertement la présidence, donnant l’impression d’un délitement à tous les niveaux.
Le président : génial ou insensé ? Nulle marque d’irrespect dans l’attaque de mon article, mais une alternative que ces derniers jours présentent à l’esprit des citoyens. On me pardonnera d’écrire encore un billet sur ce thème mais il me semble que la situation politique est suffisamment incertaine dans le présent et angoissante pour le futur, pour justifier cette insistance de ma part. Depuis cette décision de dissoudre, on a l’impression qu’un délitement s’opère à tous les niveaux, comme si la perte de confiance en la lucidité et en la maîtrise d’Emmanuel Macron avait ouvert des vannes, libéré des audaces, extériorisé des ambitions et surtout autorisé une parole
