Alors que la naïveté collective du Nouveau Front populaire empêche pour l’instant la désignation d’un candidat de gauche pour Matignon, le communiste Chassaigne est proposé au perchoir à l’Assemblée, et c’est l’heure des grandes manœuvres politiciennes autour de Attal, Darmanin, Bertrand ou Philippe…
On n’a jamais connu une période politique comme celle-ci. De tous côtés, c’est l’inquiétude, la sarabande, les ambitions enfin délivrées de leur gangue présidentielle, le progressisme affiché volant en éclats, le président de la République continuant à parler comme s’il était écouté, Gabriel Attal et Gérald Darmanin s’ébrouant dans des sens différents et avec des stratégies opposées, le Nouveau Front Populaire (NFP), bas du front, pas du tout nouveau et absolument pas populaire, confronté, après l’exaltation factice, à la dure loi des rapports de force, le Rassemblement national volé hier, électoralement parlant, par des désistements contre-nature et sans doute spolié à l’Assemblée nationale par un cordon prétendu sanitaire, une démocratie globalement mise à mal…
Gabriel Attal se rappelle qu’il était socialiste
Il est intéressant de voir comme Gabriel Attal et Gérald Darmanin en effet, prennent le large. Le premier, à la hussarde selon le président, étant candidat unique s’est fait élire à la tête du Groupe parlementaire « Ensemble » dont, durant la campagne, grâce à son énergie et
