Même l’habituellement placide Laurent Nuñez soutient la bronca des gardiens de la paix, après la mise en détention provisoire de l’un des quatre policiers marseillais suspectés d’avoir roué de coups un jeune de 21 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet. Comme Frédéric Veaux, directeur de la police nationale, le préfet de police de Paris estime qu’« un policier n’a pas sa place en prison » avant un procès. Les élus Nupes, bien sûr, avancent que la police entend se placer «au-dessus des lois». Analyse.
Le président de la République, depuis Nouméa, répondra certainement à 13 heures à une question sur la colère de la police. Je devine déjà ce qu’il va dire et ce sera à nouveau un « en même temps » qui ne satisfera personne. Frédéric Veaux, directeur général de la police nationale, approuvé par Laurent Nuñez, a affirmé que « de façon générale, [il] considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail ». Ce propos qui émane d’un très haut fonctionnaire – celui-là
