Attrition de Francis Bécourt est un premier roman qui place son auteur d’emblée chez les antimodernes.
Frédéric Bécourt signe un premier roman qui le place dans ce qu’on appelle les antimodernes. Le titre est original: Attrition. Entendez usure. À l’image de notre société.
Il est écrit également que le mot attrition signifie « le regret d’avoir offensé Dieu ». C’est tous les jours qu’on offense Dieu. Durant la Semaine Sainte, les attaques politiques n’ont pas cessé. Même le dimanche de Pâques, il n’y a eu aucune trêve ! Les invectives ont fusé comme des balles de kalachnikovs. La société est fracturée, elle ne sait plus agiter le drapeau blanc. Nous sommes en 2017 dans le roman de Bécourt. Son personnage principal se nomme Vincent Sorgue. Sa vie sentimentale est en ruine. La dépression le guette, malgré l’agence de communication digitale qu’il dirige qui l’occupe. Il en a assez de la vie parisienne, de ces connections effrénées
