L’avocat lyonnais raconte trois affaires auxquelles il a participé, dans son dernier livre qui se veut être un récit critique sur les institutions et la justice.
Maître François Saint-Pierre est un ami qui m’a défendu brillamment, avec le regretté Hervé Temime, dans le procès en diffamation que m’avait intenté Philippe Courroye pour certains extraits de mon livre Le Mur des cons. Grâce à eux, j’ai gagné en première instance puis en appel. Philippe Courroye a formé un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel. Cette précision donnée, je n’en suis que plus à l’aise pour exprimer ma vérité sur cet exceptionnel auxiliaire de justice.
Au service avec rigueur du droit, soucieux d’éthique professionnelle, veillant à l’exemplarité et à la tenue dans sa pratique, usant d’une éloquence sans fioritures mais redoutablement efficace, refusant l’exhibitionnisme médiatique, estimé par ses pairs, François Saint-Pierre n’est évidemment pas qualifié de ténor par ces médias qui baptisent pourtant ainsi n’importe quel défenseur. Un terme qui ne signifie rien et qui confond l’affaire dont on parle avec le conseil qui en est chargé.
Le récit du procès d’Eric Dupond-Moretti à la Cour de justice de la République
François Saint-Pierre vient de publier un livre passionnant, précis, documenté, cinglant derrière son apparente froideur qui est d’autant plus convaincante qu’elle fait
