Dole est devenue une habitude pour François Fillon. Le 18 mars, il était déjà de passage dans la cité natale de Louis Pasteur. Mercredi soir, il avait décidé d’y revenir pour y organiser son dernier meeting dans la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté. Il est vrai que le Jura y est particulièrement fertile en élus fillonistes, parmi lesquels le député-maire Jean-Marie Sermier, le sénateur Gilbert Barbier ou le conseiller régional Jean-Philippe Lefèvre, référent de l’ex-premier ministre en terre jurassienne.
Fillon croit encore créer la surprise. Il dédaigne les sondages qu’il ne trouve guère fiables pour un corps électoral encore inconnu ; et il en veut aux médias qui ne se concentrent que sur le duo Juppé-Sarkozy. En revanche, il succombe aussi à cette nouvelle mode consistant à quitter le pupitre et à faire les cent pas sur l’estrade pendant qu’il s’adresse au public. Après Jean-Marie Le Pen il y a une vingtaine d’années, Ségolène Royal au temps de sa splendeur, puis plus récemment Bruno Le Maire et – quelle déception pour cet orateur de talent ! – Jean-Luc Mélenchon, François Fillon nous la joue « réunion de parents d’élèves ».
Lisez la suite de cet article sur le blog de David Desgouilles.
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